mardi 23 juillet 2013

Le paysage de l'arpenteur (Périgny - 1792)



 Afin d'évaluer les revenus de la paroisse et de la cure de Lubier-La Palisse dans le but de fixer le montant des rétributions du futur desservant des lieux, en avril 1792, l'arpenteur lapalissois Coupat, leva les limites, confins et contenus des différentes dîmes perçues sur la seigneurie de La Palice (pièce d'archives E 210 - Archives départementales de l'Allier). Parmi toutes des descriptions, celle de la dîme de Périgny est tout à fait remarquable car elle nous montre à quel point lors de cette période révolutionnaire, faite de mutations multiples, les repères utilisés pour décrire un paysage rural plongeait encore très largement leurs racines dans des siècles de travail de la terre.


"La dixme de Périgny perceptible en la dicte paroisse de Périgny et sur les domaine cy après dénommés, se confine sur le chemin ancien de La Palisse à Saint Gérand le Puy au ruisseau de Saint Amant qui traverse ledit chemin dépendant de l’étang du domaine de l’Auvergnat et Merlin suivant ledit ancien grand chemin de La Palisse à Saint Gérand le Puy jusqu’auprès dudit Saint Gérand à l’angle du chemin qui vient de Goudally allant à Cusset, auquel angle est planté la Croix Deillerot et de la dite croix tirant à droite ligne au pavillon de La Prugne et dudit pavillon tirant droit à un creu où fut le Chêne du Cocu qui est dans la haye du bois qui dépend de la Bresle et dudit endroit, traverse différents héritages et va à droit file à un greyeutier appelé Le Greyeutier de lamoureux, qui est dans la terre du domaine de Villars et dudit arbre s’en va droit à la bonde de l’étang du Moulin Vicaire, remontant par le fil de la goute dudit étang jusqu’à la queue de l’étang des Bruyères et dudit endroit suit entre les terres des Vicaires par faussés jusqu’au chemin de la pierre, ensuit dudit chemin de la pierre jusqu’à la rencontre du chemin de Cusset à La Palisse laissant du côté de midy les héritages des Vicaires et autres de la paroisse de Billezois et suivant ledit chemin de La Palisse à Cusset jusqu’à un creu où fut un chataignier appelé Le Chataignier pouilleux, situé dans ledit chemin audroit d’une terre du domaine Tête Noire appartenant au sieur Guyot, et dudit endroit, quittant le chemin de La Palisse à Cusset dallant dans la terre de l’étang du domaine de l’Auvergnat venant aboutir à la bonde de l’étang du même nom et de la bonde dudit étang, descendant par le fil de l’eau  suit ledit ruisseau de Saint Amant jusqu’à l’ancien chemin de La Palisse à Saint Gérand le Puy où à commencé le premier confin de ladite dixmerie, laissant à l’orient les héritages du domaine de l’Auvergnat et Merlin qui dépendaient de la dixmerie du Coin de laquelle dixmerie le curé de Périgny percevait la dixme sur environ vingt quartellées de terre dépendant du domaine Quéribet et Sayet situés le long de l’ancien chemin de La Palisse à Saint Gérand et à l’occident de la Croix Néré."

S. HUG

jeudi 4 juillet 2013

Armand Brugnaud (1899-1961), artiste peintre originaire de Lapalisse

-

Fils d'un ébéniste lapalissois, Armand Brugnaud fit tout d'abord ses études au Lycée de Roanne puis suivit les cours de l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon. Passé sa vingtième année, il monta à Paris où il s'inscrivit aux Arts décoratifs puis à l'Ecole des Beaux-Arts. Il obtint le professorat de la ville de Paris en 1925, puis le professorat d'Etat en 1929. De 1929 à 1960, Armand Brugnaud enseigna au Lycée Banville de Moulins tout en cherchant inlassablement à approfondir sa peinture. En 1952, il reçut une médaille d'or au Salon des Artistes français. Armand Brugnaud fut également conservateur du Musée de Moulins de 1932 à sa disparition en 1961.

-

Armand Brugnaud en 1924


Armand Brugnaud, Masques à la bouteille de chianti (1948)




Armand Brugnaud à la fin des années 50


-

Armand Brugnaud, Vue de La Roche-Posay, collection privée - Lachenaud


 S. HUG
HUGSTEPHANE@aol.com